Libération a pris connaissance des conventions signées par Petrosen pour «lever» des fonds auprès de Woodside, Bp et Kosmos.
Libération révélait hier que, dans le cadre du projet pétrolier Sangomar, Petro‐ sen avait emprunté 450 millions de dollars à l’opérateur Wood‐ side energy ltd pour «financer une partie de ses besoins». Selon nos informations, la convention a été signée avec Woodside le 09 janvier 2020.
La durée initiale était de 5 ans. La première durée prolongée est de 2 ans à compter de la date d’échéance de la durée initiale ; et la deuxième durée pro‐ longée, à compter de la date
d’échéance de la durée de la première durée prolongée jusqu’au remboursement intégral du prêt consenti avec un taux d’intérêt de 6,5 % par an. Selon les thermes de la convention, le remboursement se fera à partir des revenus issus de la vente du pétrole brut (part de Petrosen).
Et ce prêt n’est que la face visible de l’iceberg puisque Petro‐ sen a usé du même procédé
dans le cadre du projet Gta. En effet, en février 2019 déjà, Kos‐ mos et Bp avaient signé des accords de prêt avec les compagnies pétrolières nationales de la Mauritanie et du Sénégal pour financer la part respective des deux compagnies
nationales des coûts de développement encourus pour la première phase de production.
Concernant Petrosen, elle a reçu ainsi un prêt de 290,0145 millions de dollars de Bp sur une période initiale de 7 ans. La prêt extension du prêt a été
fixée à 1 ans à compter de la date d’échéance de la période initiale ; et la deuxième extension, à compter de la date d’échéance de la durée de la
première extension jusqu’au remboursement intégral du prêt accordé avec un taux d’intérêt de 6,50% par an. Concernant le remboursement,
Petrosen l’a planifié sur ses re‐ venus issus de la vente du gaz naturel.
Pour Kosmos, Petrosen a bénéficié d’une facilité de 144, 9855 millions de dollars. La période
initiale du prêt est de 7 ans. La première extension a été fixée à 01 ans à compter de la date
d’échéance de la période initiale ; et la deuxième extension, à compter de la date d’échéance de la durée de la première extension jusqu’au
remboursement intégral du prêt accordé avec un taux d’intérêt de 6,5% par an. Le même procédé a été mis en vigueur concernant le remboursement.
Sources : Cheikh Mbacké Gadiadia journaliste
CMG, Libération du 14 juin 2024