Un investissement de plusieurs centaines de millions, soigneusement épargnés tout au long de ma carrière professionnelle et sans avoir jamais été associé à aucun syndicat, avait été réalisé il y a quelques années dans une des banlieues de la ville de Kaolack, Kabatoki. Cette initiative visait à revitaliser l’économie locale d’une communauté empreinte de dignité et de vaillance, incarnant un Sénégal que le monde continuera de découvrir avec émerveillement.
Cependant, cet élan de prospérité fut l’objet de la rancœur des forces obscures de l’immobilier à Kaolack, déterminées à saper toute initiative d’essor économique. Car il existe bel et bien un lobby d’hommes politico-affairistes, composé d’anciens ministres et d’individus sans scrupule, qui s’arrogent toutes les opportunités immobilières et entravent tout nouvel investissement susceptible de troubler leur hégémonie. Ainsi, un entrepreneur véreux, célèbre pour ses démêlés judiciaires, a été sollicité pour simuler un intérêt dans mon projet immobilier, prétendant vouloir louer une vaste partie des espaces. En réalité, c’était une supercherie, et soutenu par ce lobby puissant, cet homme d’affaires misérable a tenté de me duper. Je l’ai finalement chassé, tel un nuisible, avec la détermination de qui se défend de l’injustice.
Tandis que je savourais cette première victoire contre le lobby qui continue de saboter mes récentes initiatives, j’ai exprimé avec ferveur et conviction sur les réseaux sociaux des critiques contre le nouveau gouvernement « pastefien », destinées à faire progresser notre nation. Ces interventions, inspirées par un ardent désir de changement positif, ont déclenché la réaction d’un ministre politicien, lequel a actionné la société Sen Eau, concessionnaire en charge de la gestion de l’eau au Sénégal, opérant sous son influence, pour s’en prendre à un investisseur sénégalais irréprochable comme moi. Ainsi, sans aucune dette impayée, ils ont saboté mon immeuble par le retrait du compteur principal d’eau, le jour même où un client potentiel devait visiter les lieux. C’est un véritable monde à l’envers.
Après plus de cent jours au pouvoir, le régime peine à définir sa déclaration de politique générale et continue de tâtonner, levant obligations et eurobonds pour se présenter sous un jour favorable à l’international. Leur stratégie du « gatsa gatsa » se révèle être un outil de terreur à l’encontre des Sénégalais dignes qui vivent de la sueur de leur front. Devenus « inspecteurs des impôts » enrichis par le corporatisme, ils ont omis d’inspecter le terrain avant de s’engager dans cette voie tortueuse.
Je demeure serein. Après constatation par huissier, je vais poursuivre en justice la Sen Eau, empêtrée dans des manœuvres politiciennes orchestrées par un ministre insensé, encore incapable de justifier le limogeage du directeur général de l’ONAS après à peine soixante jours de nomination. Qui nous avait promis que ces postes seraient attribués par appel d’offres ?
Lorsque le mensonge s’ajoute à une dictature rampante, portée par un gouvernement « gatsagatsiste », ce sont les populations qui en subissent les conséquences, ajoutant à leur fardeau de pauvreté, d’insécurité alimentaire, de chômage et de sous-emploi des jeunes, ainsi qu’à la cherté de la vie, la corruption et la mauvaise gouvernance. Ces fléaux, contre lesquels le « gatsa-gatsa » aurait dû être dirigé, continuent de miner notre société.
Dr Abdourahmane Ba
Kabatoki, Kaolack