*MAME ABDOU DIOP DU MONCAP MET EN GARDE LES RANCUNIERS QUI S’ ATTAQUENT AU RÉGIME *

Adama Gaye : Des critiques infondées qui freinent l’ouverture et le développement du Sénégal

Adama Gaye, vos accusations à l’encontre d’Olusegun Obasanjo et de sa collaboration avec l’APIX manquent de fondement et reflètent une vision réductrice des enjeux économiques et stratégiques du Sénégal. Vous affirmez que confier un mandat à Obasanjo est une insulte à l’expertise sénégalaise, mais vous oubliez que le développement d’un pays ne se fait pas en vase clos. L’implication d’une figure comme Obasanjo, dont l’expérience et le réseau international sont reconnus, n’est en aucun cas une négation des compétences locales. Au contraire, c’est une opportunité pour renforcer les partenariats et attirer des investissements qui profiteront à l’économie sénégalaise. L’APIX reste une institution sénégalaise, et les décisions finales reviennent aux autorités nationales. Obasanjo n’est qu’un partenaire, pas un décideur.

Vous comparez les investisseurs nigérians à des « capitalistes sans états d’âmes » et les assimilez aux colons ou aux esclavagistes. Cette généralisation est non seulement injuste, mais aussi contre-productive. Le Nigeria, malgré ses défis internes, est une économie dynamique et un partenaire commercial important pour le Sénégal. Les investissements nigérians ne sont pas une menace, mais une opportunité pour créer des emplois, moderniser les infrastructures et diversifier l’économie sénégalaise. Accuser Obasanjo de « pillage » sans preuves concrètes relève de la diffamation et ne sert pas les intérêts du Sénégal.

 

Vous critiquez également l’âge d’Obasanjo, suggérant qu’il devrait « s’effacer » pour laisser la place aux jeunes. Si la promotion de la jeunesse est essentielle, il est réducteur de disqualifier une personne en raison de son âge. L’expérience d’Obasanjo est un atout, et son rôle ne doit pas être vu comme un obstacle à l’émergence de jeunes leaders, mais comme un complément. L’APIX et le gouvernement sénégalais ont tout à fait la capacité de mettre en place des programmes pour impliquer les jeunes professionnels dans les projets d’investissement. L’un n’empêche pas l’autre.

Vos comparaisons historiques, notamment avec Tony Blair ou Frank Timis, sont exagérées et ne reposent sur aucun fait concret. Obasanjo n’est pas un investisseur privé, mais un ancien chef d’État dont la réputation et le réseau peuvent bénéficier au Sénégal. Évoquer Senghor et Brejnev pour critiquer Obasanjo est anachronique et hors de propos. Les contextes politiques et économiques ont radicalement changé depuis leur époque, et il est temps de regarder vers l’avenir plutôt que de s’enliser dans des analogies dépassées.

Vous exprimez une crainte légitime quant à la protection des ressources nationales, mais cette crainte ne justifie pas un rejet systématique des partenariats internationaux. Les mécanismes de contrôle et de transparence existent au sein de l’APIX et du gouvernement sénégalais pour garantir que les investissements respectent les intérêts nationaux. Les partenariats avec des acteurs étrangers ne signifient pas une perte de souveraineté, mais une collaboration mutuellement bénéfique. Il est du devoir des autorités sénégalaises de veiller à ce que ces partenariats soient équitables et transparents, mais cela ne doit pas se transformer en une méfiance généralisée.

Enfin, votre ton alarmiste et vos accusations infondées ne servent pas le débat. Qualifier Obasanjo de « boulimique » ou de « cupide » sans preuves relève de la calomnie. Une critique constructive serait de proposer des alternatives ou des mesures pour encadrer les investissements, plutôt que de rejeter en bloc toute collaboration avec des partenaires étrangers. Le Sénégal a besoin d’ouverture et de pragmatisme pour se développer, pas de repli sur soi et de suspicions stériles.

Mais au-delà de ces arguments, il faut souligner que vos enfantillages ont des limites. Vos critiques, souvent exagérées et peu constructives, vous positionnent comme quelqu’un qui se bat contre lui-même pour exister. Sauf que les temps ont changé. Nous sommes à l’ère du « Jub Jubeul Jubunti », une ère où le Sénégal avance avec des leaders jeunes, dynamiques et visionnaires. Le président de la République, le Premier ministre et le directeur général de l’APIX sont trois jeunes qui savent très bien où mettre les pieds pour un Sénégal prospère. Ils incarnent une nouvelle génération de décideurs, compétents et déterminés à faire du Sénégal un modèle de développement en Afrique.

Contrairement à vous, qui cherchez à être intéressant malgré votre âge, ces jeunes leaders agissent avec pragmatisme et responsabilité. Ils ne se contentent pas de critiques stériles, mais travaillent concrètement pour attirer des investissements, créer des emplois et moderniser le pays. Vos attaques incessantes et vos tentatives de vous positionner en donneur de leçons ne font que révéler votre incapacité à accepter que le Sénégal évolue sans vous. Le temps où l’on écoutait les vieilles gardes sans discuter est révolu. Aujourd’hui, c’est l’action et les résultats qui comptent.

 

Vos accusations manquent de nuance et de fondement. Plutôt que de rejeter en bloc l’implication d’Obasanjo, il serait plus constructif de discuter des modalités de cette collaboration pour garantir qu’elle profite au Sénégal. Les partenariats internationaux, lorsqu’ils sont bien encadrés, sont une opportunité pour renforcer l’économie nationale et créer des emplois. Il est temps de dépasser les critiques stériles et de travailler ensemble pour un Sénégal prospère et ouvert sur le monde. Et surtout, il est temps de laisser la nouvelle génération, celle du « Jub Jubeul Jubunti », construire l’avenir sans être freinée par des discours d’un autre temps.

Mame Abdou DIOP

Citoyen engagé pour l’éducation et la formation

Membre du MONCAP

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