Matar Bâ, président du COP9
L’ancien patron du sports sénégalais monsieur Matar Bâ, par ailleurs, président de la conférence des parties à la convention internationale contre le dopage dans le sport COP 9 était en Gambie, pour les besoins de la réunion interministérielle sur le dopage. Dans cet entretien , il est revenu sur la mission de l’institution qu’il dirige, ses objectifs, le contrôle antidopage dans l’arène… entre autres sujets.
Entretien
<<On a eu un engagement africain, pour le changement dans l’intégrité du sport>>
Quelle importance revêt ce rendez-vous de votre organisation en Gambie ?
Vous savez, la rencontre des états parties c’est toujours des rencontres extrêmement importantes et aujourd’hui, on a eu un engagement africain, pour le changement dans l’intégrité du sport. C’est une déclaration de Gambie, qui insiste sur l’engagement des états africains à investir dans le sport et qui encourage le partenariat, mais aussi, qui effectivement invite les gouvernement africain à s’engager activement, pour doter la gouvernance du sport de ressources, de la vision et du leadership nécessaire à sa cohérence et à son efficacité internationale, en donnant la priorité à l’autonomisation des jeunes et à l’inclusivité des gens. C’est un engagement aussi, qui encourage la collaboration continue avec l’UNESCO, pour s’appuyer sur son expertise, ses données et ses cadres normatiifs et de plaidoyer, pour relever les défis de la gouvernance du sports et d’élargir le leadership du continent dans l’agenda mondial du sports. C’est extrêmement important, parce que cette réunion a poussé la conférence des parties à faire du président Barrow son invité d’honneur lors de son 20ème anniversaire.
Votre organisation a une envergure mondiale mais semble méconnue au Sénégal. Qu’est-ce qui l’explique selon vous ?
Pas méconnue des sénégalais parce que, je pense que ceux qui sont intéressés par le sport, ne peuvent pas ignorer l’existence de la COP parce que, je pense que c’est une convention, qui a été ratifié par le Sénégal depuis . Je vous ai dit qu’on va vers le 20ème anniversaire donc, c’est une organisation, qui date de très longtemps. Mais, c’est une organisation, qui regroupe les pouvoirs publics et qui travaille en étroite collaboration avec les parties prenante. Donc, ce n’est pas une question d’être devant mais, c’est une question d’être efficace.
Le contrôle antidopage est instauré dans la lutte sénégalaise. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Ça c’est normal parce que, nous avons les parties prenantes . On parle de l’AMA (Agence Mondiale Antidopage) , qui travaille avec nous, dans ce domaine là. Nous représentons l’état, eux c’est une organisation non gouvermentale . Si on veut avoir un sport propre, il faut faire des test pour éviter la tricherie, pour éviter les produits dopants. C’est aussi une question de santé publique.
En tant qu’ancien ministre des Sports, que pensez-vous de sa fusion avec la Jeunesse et la Culture ?
Vous savez, il faut toujours respecter la vision des autorités, qui pensent qu’elles doivent regrouper ces trois départements, qui fonctionnent comme ils se doivent. Moi je ne fais que prier pour le pays, encourager tous les ministres du gouvernement à concrétiser la vision de la plus haute autorité et de son premier ministre parce que, la réussite du gouvernement du Sénégal, c’est le salut du Sénégal.
Par Abdoulaye DIAGNE, envoyé spécial en Gambie